Good job for Good food
La nouvelle vague de la pâtisserie a quelque chose d’assez éffrayant : elle fait totalement abstraction de l’olfactif. La mise en scène est pourtant réussie : blanc immaculé, boutique coffret et gâteaux présentés sous cloche. Mais il manque quelque chose ; le parfum du chocolat, les effluves de gâteaux sortant du four, les réminiscences de l’enfance désormais révolue. Ces pâtisseries que j’aime appeler « pâtisseries cliniques » fleurissent pourtant à Paris à vitesse éclair. Toutes sur le même ton, anesthésiées, et affichant bientôt la mention « Don’t touch » sur leurs gâteaux.